Un grand merci à Flatfab (Passion moto GT)pour ces conseils
Entretenir soi-même sa moto ? Que ce soit juste pour la préparer avant de l’emmener chez le concessionnaire pour la révision de printemps ou pour une “self-maintenance” régulière, voici un rappel et un petit mode d’emploi des contrôles, vérifications et réglages à réaliser soi-même (en tout ou partie).
Vous aimez votre moto ? Si vous avez pris la peine de passer le permis A (ou pas) et de débourser une somme non négligeable pour vous en offrir une et devenir motard, on peut supposer que oui.
Vous appréciez donc qu’elle soit fidèle, fiable et vous évite les petits soucis, les pannes ? Une chose est de la nettoyer et de la faire briller, mais votre machine subit comme vous la pluie et l’humidité. Parfois, alors que vous dormez bien au chaud et au sec, elle couche dehors, sous les intempéries, subit les outrages de la corrosion. Comme vous, elle vieillit et s’use, en général bien plus vite que vos articulations.
Alors pourquoi si peu de motards effectuent-ils eux-mêmes l’entretien préventif de leur moto ?
L’entretien régulier d’une moto, avec la vérification de ses principaux organes, constitue la première ligne de défense contre les dommages causés par le temps et l’utilisation.
Le simple nettoyage des parties visibles de la moto en fait partie, mais j’ai tenu à séparer les deux aspects. La plupart des motards se soucient de nettoyer leur bécane, voire d’effectuer un suivi de base (pneus, plaquettes, ampoules), mais trop peu franchissent le pas vers la “self mécanique” qui sera traitée ici.
Les mécanos des garages moto voient arriver en révision des motos en sale état, voire endommagées, tout simplement parce que les vérifications et entretiens élémentaires ont été négligés. Une bonne partie de l’entretien courant, contrôles et éventuels appoints ou réglages, peut pourtant être effectuée sans souci et sans outil par un débutant en mécanique.
Avant chaque opération ou démontage effectué pour la première fois, il faut toutefois se renseigner sur les outils et/ou les pièces de rechange nécessaires.
En toute logique, une moto ancienne et/ou en mauvais état posera plus de problèmes à un mécanicien débutant. Adaptez vos interventions à votre niveau en mécanique, sollicitez de l’aide au besoin et formez-vous le plus possible avant de vous lancer. A l’inverse, si vous avez dans l’idée de réaliser votre maintenance vous-même, choisissez votre moto en fonction de vos connaissances en la matière.
Si vous craignez de “faire une boulette” et hésitez à vous lancer sans filet dans un démontage en règle de votre bécane toute neuve, deux sécurités pour vous rassurer.
D’une part, le regard d’un motard expérimenté ou d’un mécanicien plus ou moins confirmé qui vous apportera les conseils nécessaires, au moins pour la première fois (attention toutefois au copain qui se dit compétent, il y a une nuance entre effectuer une opération de mécanique et la faire correctement, sans oublier qu’une manip peut se faire de manière différente entre deux motos).
D’autre part, la lecture du manuel du propriétaire et/ou de la Revue moto technique qui vous indiqueront la manière de procéder en fonction de votre modèle précis de moto.
A défaut, vous pourrez vous procurer un manuel technique, des ouvrages de mécanique, des RMT chez des libraires spécialisés, en ligne ou non.
Lorsque vous aurez acquis une certaine expérience en matière d’entretien, vous pourrez établir votre propre séquence de contrôle de votre moto, plus ou moins détaillée selon les conditions d’utilisation et selon votre région.
Par exemple, si vous pratiquez couramment le tout-chemin ou si le milieu est particulièrement poussiéreux, vous devrez nettoyer remplacer plus fréquemment le filtre à air qu’il n’est préconisé dans le cadre d’un entretien normal.
L’intérêt d’un entretien régulier réside dans le fait qu’il élimine quantité de petits problèmes, peu onéreux et faciles à résoudre avant qu’ils ne se transforment en pannes coûteuses et susceptibles d’immobiliser la moto pendant de longues périodes.
En inspectant votre moto régulièrement, vous aurez la possibilité de détecter les nids à problèmes et de prévoir les interventions importantes qui risquent de s’imposer dans un futur immédiat. Ceci vous permettra de planifier les travaux en commandant si nécessaire les pièces à l’avance et en effectuant l’intervention à un moment où l’immobilisation de la moto vous gênera le moins.
Je donne ici un aperçu des opérations usuelles, prévues pour être effectuées sans démontage complexe et sans outils spéciaux, accessibles à un “self mécanicien” débutant.
Elles sont présentés par ordre d’importance et de difficulté, avec pour la plupart d’entre elles trois volets: le contrôle, l’appoint (renouvellement partiel), la vidange (ou le remplacement).
Protection préventive
La base de l’entretien préventif, c’est la protection des parties fragiles de votre moto.
Mais si vous roulez toute l’année, prenez-en tout autant (voire plus encore) soin.
Une ou deux fois par an, après un bon nettoyage, moteur arrêté et froid, enlevez la selle et si possible le réservoir pour accéder aux parties habituellement cachées et pulvérisez un produit protecteur (WD40, Multiprotect de Motul ou Protector 3 d’Ipone) sur toutes les parties métalliques et électriques de la moto: les faisceaux, les connecteurs, les bobines d’allumage, les filetages, la visserie des échappements, les articulations (pédales, sélecteur, repose-pieds)…
Ces produits de protection déposent une pellicule isolante, hydrofuge et dégrippante.
Certaines jantes et échappements s’oxydent facilement à cause du sel présent sur les routes en hiver. Appliquer du WD40, de la graisse ou de l’huile à l’aide d’un chiffon pour les protéger. Attention, sur la jante, mais pas sur les disques de freins !
Pour protéger les vis de fixation des disques de frein, souvent corrodées par le sel, appliquer dès que possible du vernis à ongles et renouveler l’application chaque mois, cela préviendra la rouille.
Faute de protection, les métaux ferreux rouillent, même à travers le chrome, et les alliages légers se piquent de traces blanches (couleur de l’alumine, l’oxyde d’aluminium). Il faut protéger l’habillage de ces alliages en appliquant du polish ou du dépoussiérant Fée du Logis, ou en vaporisant un produit de protection au silicone.
Entretenir soi-même sa moto ? Que ce soit juste pour la préparer avant de l’emmener chez le concessionnaire pour la révision de printemps ou pour une “self-maintenance” régulière, voici un rappel et un petit mode d’emploi des contrôles, vérifications et réglages à réaliser soi-même (en tout ou partie).
Vous aimez votre moto ? Si vous avez pris la peine de passer le permis A (ou pas) et de débourser une somme non négligeable pour vous en offrir une et devenir motard, on peut supposer que oui.
Vous appréciez donc qu’elle soit fidèle, fiable et vous évite les petits soucis, les pannes ? Une chose est de la nettoyer et de la faire briller, mais votre machine subit comme vous la pluie et l’humidité. Parfois, alors que vous dormez bien au chaud et au sec, elle couche dehors, sous les intempéries, subit les outrages de la corrosion. Comme vous, elle vieillit et s’use, en général bien plus vite que vos articulations.
Alors pourquoi si peu de motards effectuent-ils eux-mêmes l’entretien préventif de leur moto ?
L’entretien régulier d’une moto, avec la vérification de ses principaux organes, constitue la première ligne de défense contre les dommages causés par le temps et l’utilisation.
Le simple nettoyage des parties visibles de la moto en fait partie, mais j’ai tenu à séparer les deux aspects. La plupart des motards se soucient de nettoyer leur bécane, voire d’effectuer un suivi de base (pneus, plaquettes, ampoules), mais trop peu franchissent le pas vers la “self mécanique” qui sera traitée ici.
Les mécanos des garages moto voient arriver en révision des motos en sale état, voire endommagées, tout simplement parce que les vérifications et entretiens élémentaires ont été négligés. Une bonne partie de l’entretien courant, contrôles et éventuels appoints ou réglages, peut pourtant être effectuée sans souci et sans outil par un débutant en mécanique.
Avant chaque opération ou démontage effectué pour la première fois, il faut toutefois se renseigner sur les outils et/ou les pièces de rechange nécessaires.
En toute logique, une moto ancienne et/ou en mauvais état posera plus de problèmes à un mécanicien débutant. Adaptez vos interventions à votre niveau en mécanique, sollicitez de l’aide au besoin et formez-vous le plus possible avant de vous lancer. A l’inverse, si vous avez dans l’idée de réaliser votre maintenance vous-même, choisissez votre moto en fonction de vos connaissances en la matière.
Si vous craignez de “faire une boulette” et hésitez à vous lancer sans filet dans un démontage en règle de votre bécane toute neuve, deux sécurités pour vous rassurer.
D’une part, le regard d’un motard expérimenté ou d’un mécanicien plus ou moins confirmé qui vous apportera les conseils nécessaires, au moins pour la première fois (attention toutefois au copain qui se dit compétent, il y a une nuance entre effectuer une opération de mécanique et la faire correctement, sans oublier qu’une manip peut se faire de manière différente entre deux motos).
D’autre part, la lecture du manuel du propriétaire et/ou de la Revue moto technique qui vous indiqueront la manière de procéder en fonction de votre modèle précis de moto.
A défaut, vous pourrez vous procurer un manuel technique, des ouvrages de mécanique, des RMT chez des libraires spécialisés, en ligne ou non.
Lorsque vous aurez acquis une certaine expérience en matière d’entretien, vous pourrez établir votre propre séquence de contrôle de votre moto, plus ou moins détaillée selon les conditions d’utilisation et selon votre région.
Par exemple, si vous pratiquez couramment le tout-chemin ou si le milieu est particulièrement poussiéreux, vous devrez nettoyer remplacer plus fréquemment le filtre à air qu’il n’est préconisé dans le cadre d’un entretien normal.
L’intérêt d’un entretien régulier réside dans le fait qu’il élimine quantité de petits problèmes, peu onéreux et faciles à résoudre avant qu’ils ne se transforment en pannes coûteuses et susceptibles d’immobiliser la moto pendant de longues périodes.
En inspectant votre moto régulièrement, vous aurez la possibilité de détecter les nids à problèmes et de prévoir les interventions importantes qui risquent de s’imposer dans un futur immédiat. Ceci vous permettra de planifier les travaux en commandant si nécessaire les pièces à l’avance et en effectuant l’intervention à un moment où l’immobilisation de la moto vous gênera le moins.
Je donne ici un aperçu des opérations usuelles, prévues pour être effectuées sans démontage complexe et sans outils spéciaux, accessibles à un “self mécanicien” débutant.
Elles sont présentés par ordre d’importance et de difficulté, avec pour la plupart d’entre elles trois volets: le contrôle, l’appoint (renouvellement partiel), la vidange (ou le remplacement).
Protection préventive
La base de l’entretien préventif, c’est la protection des parties fragiles de votre moto.
Mais si vous roulez toute l’année, prenez-en tout autant (voire plus encore) soin.
Une ou deux fois par an, après un bon nettoyage, moteur arrêté et froid, enlevez la selle et si possible le réservoir pour accéder aux parties habituellement cachées et pulvérisez un produit protecteur (WD40, Multiprotect de Motul ou Protector 3 d’Ipone) sur toutes les parties métalliques et électriques de la moto: les faisceaux, les connecteurs, les bobines d’allumage, les filetages, la visserie des échappements, les articulations (pédales, sélecteur, repose-pieds)…
Ces produits de protection déposent une pellicule isolante, hydrofuge et dégrippante.
Certaines jantes et échappements s’oxydent facilement à cause du sel présent sur les routes en hiver. Appliquer du WD40, de la graisse ou de l’huile à l’aide d’un chiffon pour les protéger. Attention, sur la jante, mais pas sur les disques de freins !
Pour protéger les vis de fixation des disques de frein, souvent corrodées par le sel, appliquer dès que possible du vernis à ongles et renouveler l’application chaque mois, cela préviendra la rouille.
Faute de protection, les métaux ferreux rouillent, même à travers le chrome, et les alliages légers se piquent de traces blanches (couleur de l’alumine, l’oxyde d’aluminium). Il faut protéger l’habillage de ces alliages en appliquant du polish ou du dépoussiérant Fée du Logis, ou en vaporisant un produit de protection au silicone.